L’asthme

Cela fait des années que je vis avec l’asthme et que j’essaie de le gérer au quotidien, même si ce n’est pas toujours simple. J’ai constaté un lien entre mes crises et les allergies, car elles surviennent souvent face à certaines odeurs. Le stress, la pollution et d’autres facteurs extérieurs rendent également la maladie plus difficile à supporter. Les chocs émotionnels peuvent eux aussi déclencher des crises, même lorsque je fais très attention.
Je prends un traitement de fond chaque jour, ce qui demande du temps et de la rigueur. Lors des crises, les soins consistent notamment en :
mon traitement habituel,
des aérosols à domicile (20 minutes, 3 à 4 fois par jour),
des séances de kinésithérapie, trois fois par semaine en cas de crise importante.
Cela fait des années que je vis avec l’asthme et que j’essaie de le gérer au quotidien, même si ce n’est pas toujours simple. J’ai constaté un lien entre mes crises et les allergies, car elles surviennent souvent face à certaines odeurs. Le stress, la pollution et d’autres facteurs extérieurs rendent également la maladie plus difficile à supporter. Les chocs émotionnels peuvent eux aussi déclencher des crises, même lorsque je fais très attention.
Je prends un traitement de fond chaque jour, ce qui demande du temps et de la rigueur. Lors des crises, les soins consistent notamment en :
mon traitement habituel,
des aérosols à domicile (20 minutes, 3 à 4 fois par jour),
des séances de kinésithérapie, trois fois par semaine en cas de crise importante.


Mon kiné, qui me suit depuis des années, est toujours disponible en urgence lorsque les crises deviennent trop fortes. Même si ce n’est pas agréable, ses soins sont très efficaces et m’évitent bien souvent un passage aux urgences. Lorsque les crises sont sévères, je prends un taxi conventionné pour me rendre rapidement chez lui, et dès que je vais un peu mieux, j’utilise ma voiture.
Il faut savoir que ces soins, même pris en charge partiellement, représentent un coût important. Gérer tout cela seule n’est pas évident car cela prend énormément de temps chaque jour. Il m’est arrivée, lors de crises violentes, de devoir appeler les pompiers ou d’aller aux urgences, parfois jusqu’à l’hospitalisation. Même si je préfère éviter, je leur suis reconnaissante de leur aide précieuse.
Depuis une dizaine d’années, mon traitement a été amélioré grâce à des injections régulières que je fais moi-même tous les 20 jours, avec un rappel programmé sur mon téléphone. Cela me fait gagner du temps et améliore considérablement mon état.
Cependant, il est difficile à vivre que certaines personnes, par leurs paroles ou leurs gestes, minimisent ou aggravent mes crises, sans mesurer la gravité de la maladie. La santé est la plus belle richesse : vivre avec une maladie invisible fait prendre conscience de la valeur de chaque instant. Je pense souvent à ceux qui luttent contre le cancer ou d’autres maladies graves, qui se battent chaque jour sans se plaindre. Cela rappelle qu’il faut apprécier ce que l’on a avant de tout perdre.


Un mot enfin pour ceux qui pensent qu’ils ne seront jamais malades : la vie réserve parfois des épreuves inattendues. Je souhaite adresser une grande pensée à toutes les personnes hospitalisées qui se battent chaque jour pour leur vie. Pour ma part, je choisis de profiter de la vie autant que possible.
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